Nombre de messages : 3528 Age : 35 Localisation : france Date d'inscription : 23/03/2008
Sujet: VIVA th 02/09/09 Jeu 3 Sep 2009 - 18:29
partie 1
traduction
Viva : Alors, nous allons parler de votre nouvel album, “Humanoid”, qui sortira le 2 octobre. Vous avez travaillé une année dessus, alors, qu'est ce que vous aimez le plus du résultat final ?
Tom : Ehhh, qu'est ce que nous aimons le plus ? Ehhh, c'est une question difficile. En fait, j'aime le résultat en entier. -rires-
Bill : J'ai simplement le nouveau son, entièrement. L'album a un son qui est plutôt nouveau, ça domine dans tout l'album – toutes les chansons. C'est ce que je voulais vraiment et ça me rend content quand j'entends les chansons. J'en suis très satisfait. Et sinon, ouai, l'album entier est génial, nous avons travaillé une année dessus. Nous avions beaucoup de chansons, nous n'avons pas juste écrit 13 ou 14 chansons et mis en chanson. Non, nous avons beaucoup essayé et beaucoup effacé. Je trouve que c'est bien.
Viva : Alors, vous parlez d'un 'nouveau son', comment le décririez vous ?
Tom : C'est dur à décrire, mais le fait est que pour les premiers albums nous nous concentrions beaucoup sur nos propres instruments : guitare, basse et batterie. A cause de ça, nous avons toujours eu un son plutôt dans une ligne rock. Maintenant, nous ne voulions pas seulement enregistrer nos propres instruments, il y a beaucoup de trucs électriques dessus, nous avons beaucoup travaillé avec des synthétiseurs. Alors on peut dire que notre son mondial a grandi. C'est devenu atmosphérique. Il y a toujours beaucoup de guitares dedans, alors les gens reconnaitront toujours 'Tokio Hotel'.
Viva : Un niveau plus haut ?
Tom : Oui.
Viva : Le concept entier semble être très futuriste, comme votre Homepage et la couverture de 'Automatic'. Où avez vous été inspiré ?
Bill : Je dois dire que tout s'est simplement développé tout seul. Quand tu enregistre une chanson, tu a toujours un genre d'image en tête pour celle-ci. Tu peux imaginer à quoi le clip ressemblerait. Nous n'avons pas essayé de créer simplement un concert réel, c'est juste venu avec le temps. Donc nous n'avons pas planifié le concept et écrit les chansons pour ce thème ou autre. Tout est venu pendant la production de l'album. Avec le temps, les choses sont venues et donc nous avons tourné le clip. Tu connais seulement une image de celui-ci, alors rien n'était planifié.
Viva : Est ce que les paroles sont aussi dans un style de science-fiction ?
Bill : Oui, mais nous ne sommes pas vraiment des fans de science-fiction ou quoi. Je n'y connais pas grand chose. -rires-. Mais le style nous a toujours accompagné pendant l'écriture des paroles. Il y avait toujours des mots qui m'y faisait penser – des choses qui n'existe pas sur la planète. Et bien sûr “Humanoid”, le nom de l'album. Ces choses étaient toujours dans nos pensées.
Viva : Le titre du nouvel album est “Humanoid”. Avez-vous surtout choisi ce nom pour qu'il marche dans toutes les langues ?
Tom : Oui, c'est une chose cool, c'est en fait une chose cool de “Tokio Hotel” , que tout est pareil. Il n'y a pas besoin de traduction pour le titre, parce que c'est exactement pareil. C'est seulement prononcé différemment. Mais c'était important pour nous de choisir un nom qui est partout pareil. Pour les albums précédents, c'était difficile parce que un nom était “Scream”, l'autre “Room 483″. C'est cool que maintenant nous ayons le même nom.
Viva : Allez vous enregistrer l'album en anglais aussi ?
Tous : Nous l'avons déjà fait. Bill : Oui, donc nous avons produit deux albums, Allemand et Anglais. C'est la première fois que nous le faisons ainsi. Pour le précédent album, nous piquions nos chansons préférées pour les traduire. Cette fois, nous avons enregistré l'Allemand et l'Anglais en même temps. C'était beaucoup de travail en une année. Nous avons tout traduit et enregistré dans deux langues. Et c'était durant la production que nous commencions à comprendre quel travail c'était pour faire des choses dans deux langues différentes. Les clips seront en deux langues aussi, alors ces choses ont besoin de beaucoup de temps. Mais nous voulions vraiment le faire de cette façon, nous ne voulons vraiment pas faire une chose sans l'autre. Nous avons complètement décidé de faire les choses en deux langues.
Viva : Est-ce plus difficile de chanter tes sentiments en anglais, qui n'est pas ta langue natale ?
Bill : Au début, c'était vraiment dur et bizarre pour moi. Mais maintenant nous retournons au poins où nous avons commencé. ( Avec Devilish ). Nous avons commencé avec l'Allemand et l'Anglais -et nous sommes ensemble depuis presque 10 ans ! *rires* – Au début, nous avions les paroles en Allemand que nous avons traduit en Anglais. Nos professeurs nous ont aidés pour ça mais c'était tellement une mauvaise traduction, et de mauvaises paroles. Mais le principal est que les deux langues étaient là à nos débuts. Maintenant, j'y suis totalement habitué, je ne serais pas capable de choisir entre la version anglaise ou allemande d'une chanson. Il y a vraiment aucune version que je n'aime pas chanter, j'aime les deux.
Traduction de Fraizii pour LoveTH-Music.
féélida Admin
Nombre de messages : 3528 Age : 35 Localisation : france Date d'inscription : 23/03/2008
Viva: Un thème de Science Fiction ou de Futur, comment imaginez-vous le futur... avez-vous une sorte de vision ?
Bill : J'espère que nous continuerons à prendre beaucoup d'expérience, surtout dans le domaine de la technique. Je suis totalement Fan de ça.
Tom : Je veux des voitures volantes.
Bill : Juste... des voitures volentes, même des robots qui pourraient faire des courses à travers l'espace. Ça serait cool.
Tom : J'en veux absolument...
Georg: Beamen
Bill : Oui absolument, Beamen. Parce que nous détestons voler... ça prend toujours beaucoup de temps. Et si ce serait inventé...ça serait la première fois.
Tom : Et biensûr, je veux voir des aliens. J'ai réellement envie de voir des aliens.
Bill : Oh oui...moi aussi...absolument...oui...
Tom : Boah... lequel d'entre vous vient juste de péter ?
Gustav: Ce n'est pas moi.
Georg: Non...pas moi.
Bill: Moi non plus.
Viva : C'est toujours la même chose...Personne ne l'a fait. Et quelles sont vos plus grandes craintes envers le futur ?
Bill: Pardon, encore une fois ?
Viva : Quelles sont vos plus grandes craintes envers le futur ?
Bill : Craintes...ähm... je pense que c'est ce qui pourrai arriver simultanément, genre la reprise des machines sur tout et le manque d'échange entre les individus. Ce serait vraiment malheureux. Vous devez faire attention, que cela n'arrive pas. Dans n'importe quel cas, nous ne perdons pas tout en ce qui concerne ces problèmes d'échange. En gros, c'est le fait que tu ailles dans un magasin et qu'il n'y a qu'un robot et que tu ne parle plus à personne. C'est biensûr quelque chose qui pourrait arriver et qui pourrait être réellement mauvais.
Tom : Toute de même, j'aimerai ça, si tout le monde avait un robot. Un robot qui ferait tout pour toi. Ça serait génial. Mais ça a toujours aussi des côté négatifs...
Georg : Ouais...donc tu serais seul au lit...Mais ça serait bien aussi...
Tom : Ouais...ça serait génial.
Viva : Ok...J'ai compris. Donc...Entre le dernier et le nouvel album beaucoup de choses vous sont arrivées. La percée internationale... le succès planétaire...est ce que tout cela vous a facilité l'enregistrement ? car vous avez, vous avez une position internationale ou est-ce que ça donne plus de pression ?
Bill : Bien entendu, il y a un peu de pression. Tu commences à crier et penser...Oh merde... y a tellement de gens qui vont écouter ça... Tu dois enregistrer cette chanson maintenant...et elle va être diffusée dans le monde entier et des millions de gens vont pouvoir l'écouter. Tu est excité. Biensur, nous essayons d'utiliser cela. Nous enregistrons dans un studio très cool dans lequel nous pouvons utiliser les meilleures technologies et nous dépensons beaucoup d'argent dans la production. Voilà comment sont les choses, nous essayons de nous donner du bon temps afin de produire un très bon album. Au moins, tu dois balancer cette pression derrière toi... biensûr ça ne marchera pas complètement. Tu as dans tes pensées...que beaucoup de monde vont en parler et que la plupart vont détester...
Tom : Ouais...la pression a augmenté...
Viva : Ok...ça veut dire...qu'au début c'était confortable et facile pour vous, car personne ne vous connaissait et donc il n'y avait pas d'espérance (d'attente particulière) ?
Bill : Oui, tu es plus tranquille...relaxé... Tu n'as pas de pression concernant le temps. Il n'y a personne qui te dit : ``Ok, les gars, aller maintenant, c'est vraiment le moment pour un nouvel album...``. Cette fois, c'était comme si notre production devait nous l'arracher de nos mains. Nous ne pouvions pas trouver de fin...être satisfait afin de dire : ``Ok la chanson est terminée``. Donc c'est nécessaire que quelqu'un vienne te dire : ``Ok, c'est fini. Vous n'avez plus de chance de travailler là-dessus``. Sinon tu n'arrêteras jamais d'enregistrer...Parce que tu n'atteindras jamais le point où tu peux te dire : ``Maintenant, c'est parfait``. Avant que la compagnie ne le veuille...tu commences à flipper encore. T'as juste envie d'enfermer tout ça et de tout réécrire.
Tom : Au moins, nous l'avons fait nous-même et nous nous sommes donné un délai. Nous avons dit à la production : ``Ok, c'est fini pour le mois d'octobre``. Donc nous savions au fond de nous...à présent, nous devons donner tout cela à la compagnie.
Viva : Vous avez dit vous-même que certaines personnes allaient le détester et le rejeter... Oui, si vous avez du succès, vous avez aussi certaines critiques. Comment faîtes-vous avec les critiques négatives ?
Bill : He bien...Honnêtement, ce n'est rien de nouveau pour nous. En réalité, c'est un peu comme un jeu pour nous. Tom et moi en avons usé depuis que nous avons 9 ans et que nous devions traverser le village. Il y avait toujours des gens qui nous détestaient. Et nous sommes absolument conscient du fait que tout le monde n'aime pas la façon dont je suis assis là, tout de suite, en face de la caméra.
Tom : Mais tu dois dire... Si quelqu'un nous critique ou que les oiseaux siffle contre le vent...pfff...honnêtement on s'en fou des critiques.
Bill : Et honnêtement...Nous devons remercier ces gens, car ils nous font devenir encore plus grand avec ça. C'est vraiment mieux, les gens parlent de cela alors qu'ils ne montrent aucun intérêt et ne disent rien. En réalité, nous pensons souvent que c'est drôle car cela vous pousse encore plus en avant à la place de vous empêcher d'avancer. Bien entendu, aussi longtemps qu'il restera des gens qui voudront écouter cela...c'est important.
Viva : Et bien sûr, cela fournit une sorte d'indentification avec l'audience, si quelqu'un vous critique en disant : ``Hey, ils ne méritent pas cela`` il faut savoir qu'il y a aussi quelques étrangers comme moi (genre ni pour TH, ni contre)...Ils sont un de nous.
Bill : Oui, exactement... dans tout les cas.
Emo-Schön forum-addict
Nombre de messages : 3925 Age : 31 Localisation : Pas très loin... Date d'inscription : 29/03/2008
Viva : Vous avez joué une performance spectaculaire avec une cascade d'eau pour les VMA's.
Tom : C'était les EMA's.
Viva : Oh ok. Mais j'ai l'impression que cette performance était un genre de 'moment critique' dans votre carrière. Parce qu'il y avait beaucoup de gens qui ne vous connaissait pas encore, les mecs, et après ça, ils ont dit 'Qu'est ce que c'était que ça ?!' Le saviez vous et y a t'il toujours des effets depuis ce jour ?
Bill : J'avoue que quand on est sur scène et qu'on entend les gens crier 'Boooh', je n'ai jamais eu peur. En fait, c'est dans ces moments là que je me sens encouragé à faire mieux, pour que ces gens aiment aussi. Bien sûr, nous savions que les EMA's étaient un grand pari, alors nous avons arrangé le spectacle avec l'eau. Nous étions trop nerveux de la réaction des gens. Maintenant, nous sommes entièrement satisfaits avec la performance complète de ce jour. Nous en sommes vraiment fiers. C'est un jour de notre carrière que nous n'oublierons jamais. Maintenant, quand je regarde à nouveau ce concert, ou que je vois une photo, ça me rend heureux, c'était trop cool.
Viva : Pensez vous que les gens des pays étrangers voient “Tokio Hotel” d'une autre façon que les allemands ?
Bill : Oui, mais je dois dire que les gens fous qui nous détestent et veulent nous tuer sont dans tous les pays. Automatiquement, avec le premier fan apparait le premier haïsseur. Tom : Mais on ne peut jamais vraiment savoir ce que les gens dans les autres pays pensent de nous. Même ici en Allemagne, nous ne savons pas vraiment. Bill : Mais le fait est que dans les autres pays, nous étions beaucoup plus âgés qu'ici en Allemagne. Tom et moi avions déjà 18 ans. Les gens ne parlaient pas de notre âge, ils parlaient de notre musique en premier. Et ici notre âge était un petit problème, parce que qui aime dire qu'il aime une musique faite par des enfants de 15 ans ? Alors c'est une petite différence avec les autres pays, mais les anti et tout, nous en avons dans tous les pays.
Viva : Et en Suède, vous pouvez même acheter des tshirts de groupes dans des magasins punkrock.
Bill : Ouai !
Viva : Alors, c'est une différence avec l'Allemagne.
Tom : Oui, et c'est vraiment différent d'un pays à l'autre. Souvent nous en savons qu'un peu. Bien sûr, nous ne parlons pas la langue alors nous ne comprenons pas ce qui est écrit sur nous dans les médias. Tout le monde dit quelque chose de différent, et je n'ai aucune idée de ce que les gens disent en Italie maintenant.
Viva : Jusqu'où sont allées les plus folles réactions ?
Tom : La plupart des réactions étaient positives. La chose est cool est que dans tous les nouveaux pays où nous sommes allées, il y avait déjà quelques fans. Nos fans ont rendu le contact un peu plus facile avec toutes les compagnies d'enregistrement. Parce que c'est vraiment dur pour un groupe allemand normal, ce n'est pas parce que tu as du succès en France que les gens en Italie aime ta musique aussi. Dans tous les pays, nous devions commencer en ne partant de rien. Beaucoup de compagnies d'enregistrement pensaient 'Ah, un groupe allemand, c'est intéressant'. Donc en fait, les fans ont rendu ça beaucoup plus facile. Bien sûr, le nombre de fans grandit avec le temps dans tous les pays. Mais nous avions déjà depuis le début un grand support.
Viva : Mais vous ne pouvez pas dire dans quel pays sont les fans les plus fous ?
Bill : Non, il n'y a pas seulement un pays qui a les fans les plus fous. Tous les pays a une chose spéciale qui lui est propre. Bien sûr, il y a des jours où on pense 'Puta*n, c'était vraiment fou aujourd'hui'.
partie 4
Viva : Vous êtes observés de partout, vous être l'objet d'examens très poussés, vous êtes parfois obligés de signer 1000 autographes en très peu de temps, parfois, vous ne vous dites pas que tout ceci est trop important ?
Bill : Oui, ça arrive. Il y a des jours où l'on se dit qu'on a pas envie d'être devant les caméras, qu'on a pas envie de se montrer, et qu'on veut juste rester seul. Cela arrive parfois. Il y a certains mauvais jours où l'on est trop sous le contrôle du public. On ne peut aller nulle part. On ne peut avoir d'un coup envie d'une glace ou autre. Tout ce que nous faisons sur l'année est planifié, et il n'y a pas de trous pour les envies spontanées. Donc forcément, ça arrive de se dire « Je ne peux pas », ou « Je ne veux pas faire ça ». Mais alors, il arrive aussi que nous ayons envie de faire de la musique, de monter sur scène devant des milliers de fans. Il existe deux types de moments. Mais vraiment, parfois, on a envie d'envoyer tout le monde balader.
Viva : Avec-vous une stratégie pour faire face à la pression et au stress ? Comment vous faites ?
Bill : En fait, nous nous adressons à des gens qui nous connaissaient bien avant le début de notre carrière – nos amis, la famille, etc ... Les gens pour qui TH ne signifie rien, et on leur demande si nous sommes différents. C'est la seule chose que nous pouvons faire. Tom : Et aussi, avec tout le stress chaque jour, on a besoin de cafés et de boissons énergétiques ... Bill : Nous passons aussi beaucoup de temps avec nos chiens ... Tom : Oui, c'est important. Bill : Je ne peux pas imaginer ma vie sans mes chiens. Ils aident quand vous êtes stressés. Que l'on soit fatigué, énervé, ils ont toujours l'air de nous sourire, de nous aimer ... Tom : Toujours. Bill : Oui, toujours.
Viva : Vous les prenez aussi avec vous pendant les tournées ?
Tom : Oui, même si c'est difficile. Les avions ne sont pas top pour les animaux. Je pense que ce serait cool si les avions seraient un peu mieux aménagés pour les animaux. Bill : Ça devrait vraiment se faire. Tom : Il le faut. En outre, c'est dur de prendre l'avion avec de grands chiens. Avec les petits, c'est un peu mieux. Mais nous essayons de les prendre avec nous le plus possible. Bill : Si on prend le tourbus, nous prenons un chien ... mais pas toujours quand nous prenons l'avion.
Viva : Vous avez quoi comme chiens ?
Bill : Deux grands chiens ... Tom : Oui, deux grands, croisés doberman et labrador, et deux plus petits, des teckels. Bill : Oui, d'ailleurs c'est étrange comme croisement. Les gens me demandent souvent : « Quoi ? Vous avez choisi ceux-ci au refuge ? » Le premier que l'on a eu, croisé Labrador, vient d'un abri en Allemagne ... Enfin, c'est tout de même assez étrange comme croisement !
Viva : Et qu'en faites-vous quand vous ne pouvez pas les emmener, au Mexique par exemple ?
Bill : Nous les laissons à nos parents. Nous avons un grand terrain, donc ils peuvent s'y dépenser. Je peux m'imaginer qu'un jour, nous aurons un élevage de 30 ou 40 chiens qui courraient partout dans notre jardin ... Tom : Ouais ...
Viva : Et quand vous revenez du Mexique, de New York ou de Los Angeles, qu'est-ce qui est le plus étonnant à Magdebourg, que ressentez-vous ?
Bill : Eh bien, en ce moment-même, je suis un peu étonné ... Ça ne fait pas longtemps que nous sommes ici ... Tom : Mais c'est toujours merveilleux de passer d'une grande capitale à un petit village. Nous voyons tellement de grandes métropoles, avec les aéroports, les grands immeubles, les hôtels ... Il y a une énorme différence quand vous êtes dans une grande ville et quand vous êtes dans une petite ville, parce que dans la petite ville, vous en voyez déjà moins. Bill : Oui, si vous avez une journée de libre, vous ne pouvez pas voir grand-chose. Si je devais choisir un endroit pour vivre, ce ne serait pas Magdebourg ... Georg : Moi je me vois bien y rester encore un moment ... Bill : Georg et Gustav veulent encore vivre à Magdebourg et en profiter.
Viva : Qu'est-ce que vous aimez à Magdebourg ? Ce qui vous lie à la ville ?
Georg : Maintenant que nous avons grandi, il y a nos familles, nos amis ... mais avec Bill et Tom, c'est un peu différent, ils sont toujours en train de se déplacer d'un endroit à l'autre ... Bill : Je ne suis jamais aussi à l'aise ... Tom et moi ne nous sentons jamais à la maison dans une autre ville. Je ne m'occupe pas des gens qui vivent autour de moi, mais plutôt de ma famille ... Partout où il y a des gens que j'aime, je me sens à la maison ... Tom : Et nous ne voulons pas non plus oublier la belle architecture de Magdebourg ! (rires)
Viva : Je sais qu'il y a un zoo ...
Tom : Oui, il est pas mal ... Georg : Le zoo ? Ils l'ont rouvert ? Gustav : Oui, hier ... Georg : C'est vrai ? Vous connaissez cet endroit ? Tom : On pourrait faire un concert pour la réouverture ... Georg : Dans le pavillon des singes par exemple. Tom : Oui, dans le pavillon des singes ... Bill : Ce serait génial !
Viva : Je pense que les singes vont être heureux ! A leur place en tout cas, je serais bien content !
Traduction de Hollywood pour A-TH.
partie 5
Viva : C'est vrai que Jay-Z vous a invité à dîner ?
Tom : Ehm... Pour être honnête, je ne pense pas que ce soit Jay-Z qui a payé ... Bill : Oui, je ne sais pas ... Tom : Je me demande bien qui a payé ... Bill : Il a été à l'un de nos concerts. Mais nous le savions à l'avance, même si c'était quelque chose de spontané de sa part, nous le savions déjà – mais peu de temps avant le début du concert. Et ensuite, nous sommes allés manger ensemble, mais je ne sais pas qui a invité qui. Tom : Ça doit être la maison de disques. Bill : Oui, je pense aussi.
Viva : Et dans ce genre de situation, vous vous voyez comme « égaux », ou alors vous avez tendance à vous sentir « inférieurs » ?
Bill : Je n'y pense même pas. On est peut-être un peu nerveux avant. Mais finalement, la chose qui compte c'est d'avoir une conversation normale. Je ne veux vraiment pas y penser. Quand je pense aux nombres de disques vendus par chacun ... je m'efforce de chasser ça de mon esprit.
Viva : Et parmi tous les gens que vous avez rencontrés, est-ce que vous pouvez dire lequel vous a le plus impressionnés ?
Georg : Pour moi, la personne la plus impressionnante qui soit est Tom. Tom : Bien sûr, c'est normal ... Personnellement, j'ai pensé que Jay-Z était quelqu'un de pas mal. Bill : Oui ... Tom : Il y a aussi l'idole caché de Georg, David Hasselhoff. Georg : Oui, mais ... Tom : Il n'a toujours pas eu l'occasion de le rencontrer. D'ailleurs, toutes les rencontres sont toujours éphémères ... Comme aux EMA ou aux VMA, il y a tout le monde, de Britney Spears à ... Enfin, il y a tout le monde quoi. Mais au final, vous vous voyez juste dans un couloir, vous vous dites bonjour, vous discutez pendant quelques instants, et il n'y a pas de véritable conversation. Donc c'est difficile à dire, mais le dîner avec Jay-Z a été très agréable.
Viva : Tant mieux ! Alors comme ça, vous souhaitez rencontrer David Hasselhoff. Et qui d'autre ?
Tom : J'aimerais bien rencontrer Jessica Alba. Georg : Ah bon ? C'est nouveau ... Bill : Je ne sais pas trop ... Ah si, Steven Tyler ! Tom : Oui, j'aimerais bien rencontrer le groupe Aerosmith. Bill : Ouais, Aerosmith. Gustav : Moi, j'aimerais bien voir Steve Jobs.
Viva : Pour changer par rapport au domaine musical ?
Gustav : Euh ... J'aimerais bien qu'il me raconte un peu son histoire.
Viva : Ok, Steve Jobs. Et y a-t-il quelqu'un que vous voudriez punir ?
Tom : Ah ... Oui, il y en aurait quelques uns ... Georg : Quelques uns ... Tom : Mais nous ne pouvons pas en parler ici. Bill : Ce n'est pas une personne connue je crois. Tom : Il y en a une qui est célèbre, mais ... Bill : Ah oui ? Dis ! Tom : Non, non, je ne peux pas le dire ici ... Mais certains sont ... Georg : spéciaux. Tom : Mais je ne peux pas avouer ça ici.
Viva : Aucun homme politique ou autre ?
Tom : Un homme politique ? Georg : Entre autres, oui ... Tom : Lequel ? Bill : Oui, lequel ? Tom : Pour moi, les politiciens ne sont pas très importants. Georg : Pour moi non plus. Mais certains méritent quand même d'être punis.
Viva : Des journalistes ?
Bill : Oh, oui ! Tom : Oui, il y avait un couple de journalistes là ... Georg : Je ne pense même pas aux journalistes. Tom : Il y avait un couple de journalistes, mais nous les avons juste laissés ... Je crois qu'il existe des situations où on peut leur gueuler dessus, mais là ... Bill : Certains ont juré qu'ils seraient gentils. Tom : Certains journalistes l'ont fait oui. Mais il y en a d'autres qui voudraient dire des choses ... mais qui finalement abandonnent. Ils essayent habituellement d'être gentils.
Viva : Ça doit venir de leur bonne éducation ...
Bill et Tom : Oui, sûrement. Tom : Je pense que nous sommes des gens très sympathiques, non ? Georg : On l'est parfois trop. Tom : Oui. Nous avons des collègues qui ne sont pas si gentils.
Viva : Je confirme. Et parmi toutes vos récompenses, lesquelles se distinguent des autres ?
Bill : Je pense que le VMA est très spécial. C'est l'un des prix dont nous sommes le plus fiers. C'était un moment que j'attendais chaque jour – mais nous ne nous y attendions vraiment pas. Ce fut une vraie surprise que nous n'oublierons jamais. Tom : C'est la même chose avec tous les VIVA ou MTV Awards. Bill : Oui ? Tom : Et les Comet aussi ... On en a combien ? Bill : Beaucoup ! Georg : 8 ? Ou 9 ? Tom : 9, 10, 11 ? Les Comet sont quand même nos premières récompenses. C'était notre premier prix. Nous le considérons donc comme quelque chose de très spécial ... Tout comme les prix VIVA et MTV ... Mais en général, quand il y a un grand évènement tels les VMA ou les EMA, on est toujours heureux d'y aller.
Viva : Et un prix que vous aimeriez gagner ?
Tom : Ehm ... Un Grammy ! Bill : Oui, un Grammy ! C'est ridicule, mais au final tout le monde le veut, c'est un objectif que l'on atteindra peut-être dans un futur très lointain ...
Viva : Pourquoi pas un Oscar ?
Bill : Oh, un Oscar serait génial ! Georg : Dans la catégorie meilleure BO ! Bill et Tom : Tout à fait.
Viva : Et à qui aimeriez-vous décerner un prix ? Et quel prix ce serait ?
Bill : A qui donner un prix ... Tom : Moi je donnerais un prix à Bill pour « Femme la moins sexy ». Bill : Ah ouais ? Je crois que je l'ai déjà eu une fois ! Tom : C'est vrai ? J'aurais voulu t'en donner un moi-même. Bill : Ok, c'est sympa. Tom : Et puis ... Georg : Un prix pour ma mère ! Tom : Pour ... ? Georg : « La meilleur maman » ! Bill : Après un bon repas ? Georg : Oui !
Bill : Un long sommeil. Et mon propre lit. Si j'avais pu, j'aurais pris le mien et je l'aurais emmené partout avec moi, parce que c'est un vrai luxe. Dormir dans VOTRE lit et pendant longtemps ... C'est dur, je me réveille toujours à cause de mon réveil. Même quand je me couche à minuit pour me lever à 16 heures, c'est le réveil qui me fait sortir du lit. Je pense que si je ne règle pas mon réveil, je ne sors pas du lit. Georg : Ce serait terrible. Imaginez qu'on l'oublie ... Tom : Je déteste les réveils ! Bill : Donc oui, j'aimerais MON lit, et un long sommeil. Georg : Pareil.
Viva : Une question importante : quel est votre but pour le nouvel album ?
Bill : Au fond, nous voulons faire une tournée mondiale. Faire le tour du monde est pour nous un rêve. Tom : Aller à Tokyo ... Bill : Exactement. Si tout ceci arrive, alors nous serons plus qu'heureux. Tom : Et pareil avec les récompenses. Si ça continue comme avant, ce serait génial ! Tout s'est passé mieux que nous ne l'espérions. Mais le rêve, c'est vraiment Tokyo.
Viva : Vous avez un objectif à long terme ?
Tom : Oui, faire dix albums plus réussis les uns que les autres. Mais pour le moment, nous adorerions jouer à Tokyo et faire le tour du monde.